« IL N’EST PAS SI NATUREL QU’ON VOUDRAIT BIEN LE CROIRE, D’ATTENDRE de n’importe qui, parmi ceux dont le métier est d’avoir la parole dans les conditions suivantes, qu’il apporte ici ou là des nouveautés révolutionnaires. Une telle capacité n’appartient évidemment qu’à celui qui a rencontré partout l’hostilité et la persécution ; et non point les crédits de l’Etat. »
Guy Debord
(In girum imus nocte et consumimur igni)
Si être artiste, c’est avant tout, rester un amateur (celui qui aime) : le sacrifice le plus important que cet individu puisse faire c'est refuser, si le cas se présente, de produire son œuvre pour éviter de se compromettre maladroitement.
Car en art, il serait faux de croire que la fin justifie les moyens. Bien au contraire, l'honnêteté indestructible d'un être convaincu de sa valeur artistique, doit préférer sa fin à des moyens jugés, par lui-même, malhonnêtes.
Il doit, en tout état de cause, se préserver et jamais se compromettre consciemment. Car la réussite ne peut pas être le but d'un artiste : Seule la véracité de sa production peut avoir de l'importance à ses yeux !
Mais se préserver ne veut pas dire refuser tout avantage en échange de son travail !
La nuance subtile tient uniquement en la capacité de chacun à mesurer la part de liberté qu'il doit défendre pour préserver son espace vital, indispensable à l'accomplissement de son travail.
Aux autres donc, a été donné le "talent" de juger, de critiquer ses choix ; d'évaluer, d'octroyer des bons et des mauvais points, par rapport à des systèmes de valeurs, dont l'artiste doit se méfier, sinon les ignorer pour préserver son authenticité.
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FIN
Une seconde, une heure, un siècle durant !
La formule peut être simple,
les conséquences
sont
toujours
particulières